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Un livre de conte qu'on aura vieilli à la hâte et couvert de poussière.

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Un livre de conte qu'on aura vieilli à la hâte et couvert de poussière. Empty Un livre de conte qu'on aura vieilli à la hâte et couvert de poussière.

Message par Dhruor Ven 9 Juin - 12:36

(A la demande de Sonelya et pour punir le reste du monde. Si ça n'est pas le bon endroit je peux le déplacer... ou accepter tout ban légitime Very Happy)

*Livre déposé à la porte à un moment sans garde ni témoin*
C'est ici que les secrets les plus tortueux vous seront révélés. Ca ne vous aide pas plus mais vous êtes prévenus. Et un lecteur averti en vaut deux, d'où le prix.

Dans bien des races et bien des peuples, les épreuves de force, quelque soit leur forme, marquent un rite pour le passage à la vie adulte et pour la seule chose qui compte sur Azeroth, embobiner son âme sœur, pour peu qu'elle soit d'accord.

Si d'aucun voulait traiter de l'amour il est dans le sens commun qu'il faudrait commencer par les nains. Le sourire illuminant inlassablement un visage aux joues appétissantes, le timbre mélodieux et surtout la barbe soignée sont les preuves évidentes de leur raffinement et de leur délicatesse. Inutile d'envoyer vos arguments contraires à la rédaction, ceci est déjà imprimé et on n'y aime guère les opinions des autres.

Si l'exemple des créations des Titans ne vous apparait pas révélateur quant au sujet, inutile de paniquer, nous allons vous conter comment ce peuple inventa un jour l'amour, en digne héritier de ses architectes.

Dans le combat comme dans l'artisanat, moyens sûrs d'impressionner, s'il est un outil dont ce charmant peuple ne se départ pas c'est bien le marteau. A l'époque où se déroule notre histoire quelques rares individus peu sérieux osaient l'usage principal de la hache mais les barbes tressées affreusement mutilées, suite à un geste mal calculé, suffisaient à convaincre bien des téméraires de se rallier au choix du plus grand nombre.

Il se dit qu'à cette époque les nains avaient un usage principalement oral de leur langage. Du moins c'est ce qu'on raconte, peu d'écrits de cette époque en attestent, en toute logique. Pourtant des écrits on en trouvait, sous la forme de runes. Certes les humains apportèrent par la suite aux nains un moyen de développer leur culture par l'écrit avec l'enseignement du Commun mais on pouvait déjà tout dire avec des runes, tout y compris l'amour.

Et la recette de l'amour était simple (exemples de moyens légaux):

- Il vous faut de l'or, une richesse, un service à rendre ou des talents d'orfèvre.
- Un marteau, si vous avez suivi.
- Faire ajouter l'expression de tous vos sentiments sur l'objet exprimant fièrement votre détermination. Ne lésinez pas, faites rimer les runes. Le poême est de rigeur.
- Participer à un lancer de hammer.

Hammer ? Oui, la langue naine a évolué mais avant la rencontre avec les hommes certains clans employaient ce mot pour parler du marteau. Le remplacement de certains noms de lieux mit d'ailleurs bien plus de temps, les vétérans de l'Alliance s'en souviennent.

C'était donc sous la forme d'un concours de lancer de marteau qu'on se montrait sous son meilleur jour. Ce sport a pu disparaitre de nos jours mais il se déroulait lors de grandes occasions. Dans le cas de fêtes de la bière ou assimilées, le lancer avait lieu avant les festivités, sauf sinistres exceptions.

Le plus loin, le plus haut, le plus de cibles renversées et plus encore, les défis ne manquaient pas. L'épreuve qui permettait d'afficher la plus grande maitrise consistait à renverser les marteaux de ses adversaires tout en laissant le sien en équilibre. Le vainqueur possédait nécessairement un talent tel qu'il ravissait tous les cœurs.

C'est à une pareille occasion qu'un des compétiteurs changea la face du monde. Doté d'un esprit aussi limité que son pécule il s'était présenté sans crainte du ridicule avec une hache gravée de la rune qui représentait ses galantes intentions. Il fut moqué mais il ne laissa pas passer son tour. Caprice du destin, ce brave nain avait un pouvoir que les autres ne possédaient pas et l'ignorait lui-même. Il voyait des choses. Ce n'étaient pas qu'elles étaient imaginaires mais il fallait à ses semblables ingurgiter le contenu de toute la fête pour les voir comme lui, ces merveilleux wolpertingers

Quand arriva le moment fatidique du lancer, l'un de ces lapins mythiques trônait fièrement devant le marteau du plus doué des rivaux. Eux ne l'avaient pas vu mais notre nain lui ne manqua pas de remarquer le comportement insolent de l'animal. Dans un geste aussi peu académique que le choix de son projectile et sous le coup de la colère, il visa sans attendre entre les bois de la créature.

Elle se réfugia immédiatement dans son terrier, jugeant mériter mieux que d'être tuée par un nain et ouvrit un portail qui engloutit à sa suite les marteaux tout autour. Il ne restait rien, plus rien, à part une hache plantée droite dans la terre.

Depuis cette histoire on dit que le hammer est par la hache aspiré et devint ammer. Le mot n'a pratiquement pas changé depuis. Faut-il être marteau pour aimer !

Collection de Barbefroide, Contes et Légendes Subjectifs.
Dhruor
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Messages : 5
Date d'inscription : 24/05/2017

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Message par Margarethe d'Alun Ven 9 Juin - 13:54

Joli conte:
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